À la ménopause, les douleurs pelviennes sont fréquentes mais souvent méconnues. Elles peuvent être liées à l’atrophie des tissus, au syndrome génito-urinaire ou au prolapsus. Une approche globale mêlant yoga, respiration, physiothérapie et solutions naturelles offre un vrai soulagement. Le corps parle : apprenons à l’écouter avec douceur.
Parmi les effets de la ménopause, certains sont bien connus : bouffées de chaleur, troubles du sommeil, sautes d’humeur… Mais un symptôme reste souvent méconnu : la douleur pelvienne. Discrète, parfois taboue, elle peut pourtant s’installer au quotidien et perturber profondément le bien-être. Mettons des mots dessus, avec bienveillance et clarté, pour mieux l’apprivoiser.
La ménopause s’accompagne d’un bouleversement hormonal majeur. Le taux d'œstrogènes chute, entraînant des modifications profondes des tissus pelviens. Ces changements peuvent être invisibles à l'œil nu mais se faire intensément ressentir dans le corps : sécheresse, tensions internes, sensations de tiraillement…
Souvent, ces douleurs prennent racine dans plusieurs phénomènes combinés :
Quand les muqueuses s’assèchent, elles perdent en souplesse. Les tissus deviennent plus fragiles, sensibles, et les rapports sexuels peuvent devenir inconfortables, voire douloureux. C’est un des effets les plus fréquents, et pourtant encore trop souvent passé sous silence.
Ce terme regroupe une série de symptômes : démangeaisons, brûlures, gêne à la miction, infections urinaires récurrentes. Le tout peut s’accompagner de douleurs diffuses dans le bas-ventre, souvent difficiles à nommer.
Avec l’âge et la baisse hormonale, le périnée perd parfois de sa tonicité. Bladder, utérus, rectum peuvent glisser légèrement, créant une sensation de lourdeur ou de pesanteur dans le bassin. Ce n’est pas rare, et ce n’est pas une fatalité.
Certaines femmes voient d’anciennes douleurs resurgir ou se modifier à la ménopause : endométriose, fibromes, cicatrices de césarienne ou d’épisiotomie. Là encore, le changement hormonal agit comme un révélateur.
Il est cependant important de préciser que la douleur pelvienne n’est pas toujours uniquement mécanique !
Le stress, l’anxiété ou les émotions refoulées peuvent se cristalliser dans le bassin, créant ou amplifiant les tensions. C’est pourquoi les approches globales comme le yoga, la respiration consciente ou la sophrologie sont particulièrement aidantes.
Certaines femmes décrivent une sensation de poids dans le bas-ventre, d’autres parlent d’une gêne sourde, de tiraillements dans le dos ou d’élancements diffus.
Parfois, c’est une brûlure, une douleur au moindre contact, ou une tension profonde, comme un nœud qu’on n’arrive pas à relâcher.
Ces douleurs s’accompagnent souvent de troubles urinaires, digestifs ou sexuels. Ce ne sont pas de simples inconforts : ce sont des messages. Des signaux subtils par lesquels votre corps vous parle — et vous invite à l’écouter.
Des traitements existent pour soulager les tissus, restaurer le confort intime ou atténuer la douleur. Parmi eux :
Mais les solutions médicamenteuses ne sont pas les seules.
Adopter une approche globale, douce et respectueuse du corps, c’est offrir à son bassin l’attention qu’il mérite.
De nombreuses femmes trouvent un soulagement réel et durable grâce à des solutions naturelles, accessibles et complémentaires aux traitements médicaux.
Parmi elles :
Et surtout, n’oubliez pas l’essentiel : vous n’avez pas à tout faire seule. Un accompagnement bienveillant, à votre rythme, peut transformer cette période en chemin de reconnexion profonde avec votre corps.
Quand les douleurs pelviennes sont profondes, chroniques ou diffuses, elles sont souvent le reflet de tensions internes mal identifiées.
La kinésithérapie périnéale joue alors un rôle précieux : elle aide à relâcher les muscles hypertoniques, à délier les points de tension (trigger points), et à redonner de la mobilité à cette zone souvent oubliée. Un véritable chemin vers plus de confort, de fluidité et de mieux-être.
En complément, des pratiques douces comme le yoga thérapeutique, l’acupuncture, la relaxation ou la méditation de pleine conscience peuvent renforcer cette reconnexion au corps, en apaisant le système nerveux.
Chaque femme mérite d’être écoutée. N’attendez pas que la douleur prenne trop de place.
Consultez si :
Prenez un instant. Pour vous. Pour ressentir. Pour respirer.
Il ne s’agit pas de performance, mais de présence à soi. Une marche tranquille, une posture de yoga, une respiration profonde… Parfois, cela suffit à amorcer le relâchement.
Entourez-vous de ce qui vous apaise : un bain chaud, une tisane douce, un podcast qui vous inspire.
Et surtout, rappelez-vous que vous n’êtes pas seule. Des professionnels sont là pour vous accompagner, à votre rythme, avec bienveillance.
Pour traverser la ménopause avec plus de confiance, de force et de sérénité, j’ai conçu un programme spécialement pensé pour vous :
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La ménopause fragilise le périnée, exposant à des fuites ou un prolapsus. Le yoga et le Pilates offrent des exercices doux pour renforcer ce plancher pelvien. Respirations conscientes, postures ciblées et mouvements simples permettent de préserver tonicité et confort intime. La régularité est la clé. Votre corps mérite cette attention bienveillante.
À la ménopause, la baisse des œstrogènes favorise douleurs et raideurs articulaires. Le yoga, les plantes anti-inflammatoires et une bonne hygiène de vie permettent de soulager ces maux naturellement. Bouger en douceur, bien respirer, manger équilibré : chaque geste compte pour retrouver mobilité et confort au quotidien.